C'est
une Transat qui a été marquée par une météo peu habituelle à cette
saison de l'année sur l'Atlantique. Sur la 1ère étape le dégolfage c'est
fait dans les petits airs avec des vents faibles et très variables en
direction. La seconde partie de cette étape a été pour moi plus musclée
avec la traversée de 2 fronts que j'ai volontairement été cherché à
l'Ouest pour trouver la bascule si désirée qui n'est jamais venue,
résultat 48 heures avant l'arrivée à Madère en 3ème position, mais j'ai
fini au près bâbord amure quand mes camardes de jeux plus à l'Est
finissaient débridé. Résultat une piètre 12ème places pas vraiment dans
les objectifs.
La
deuxième étape a été passionnante, là encore les conditions météo
d'Alizées n'étaient pas au rendez-vous, beaucoup d'orages violents des
rafales jusqu'à 50nds, avec de nombreux changements de voiles. Après la
ZIC mon positionnement sur la flotte était plutôt favorable, étant plus à
l'Est je pouvais envoyer mon gennaker et ainsi profiter de l'Alizées de
Sud-Est plus tôt que la majorité de la flotte. Je savais également que
le Nacira grâce à son bouchain irait beaucoup plus vite que les Pogo 2.
Malheureusement c'était sans compter sur des soucis de safrans dès que j'ai commencé à attaquer
sous gennaker. La seule solution a été de réduire la toile et de voir
tranquillement mes petits camarades qui ont fini 1er et 2ème partir. A
la final j'arrive 8ème sous 45nds avec une très grosse déception.
Quel bilan tires tu de ton expérience sur le circuit mini ?
Voici
maintenant 12 ans que je cours sur le circuit et à chaque nouvelle
épreuve, c'est la même étincelle qu'au premier jour. C'est probablement
les seules courses qui permettent de mélanger amateurs et professionnels
et d'acquérir de nombreuses connaissances, techniques, psychologiques,
nutritionnelles, médicales ... Mon statu de pur amateur ne me permet pas
de passer suffisamment de temps sur l'eau et de progresser rapidement
mais les nombreux milles en solitaire effectués depuis toutes ces années
me permettent parfois d'accrocher les meilleurs, et là c'est que du
bonheur.
Comment analyses tu ton choix d'avoir opter pour le Nacira ?
En 2009 quand j'ai décidé d'acheter un autre mini, je ne me voyais pas repartir sur un Pogo 2 et malheureusement je n'ai pas suffisamment de temps pour naviguer en proto. J'ai trouvé le Nacira intéressant avec son bouchain et son plan de pont très réussi. Après 3 ans, ce choix c'est révélé positif et la famille Nacira n'a pas fini de grandir avec une concurrence quasi inexistante.
En 2009 quand j'ai décidé d'acheter un autre mini, je ne me voyais pas repartir sur un Pogo 2 et malheureusement je n'ai pas suffisamment de temps pour naviguer en proto. J'ai trouvé le Nacira intéressant avec son bouchain et son plan de pont très réussi. Après 3 ans, ce choix c'est révélé positif et la famille Nacira n'a pas fini de grandir avec une concurrence quasi inexistante.
Quels sont tes souvenirs impérissables avec ton bateau ?
Un retour de Transgascogne au près avec le couteau dans les dents et ne jamais rien lâcher.
Un retour de Transgascogne au près avec le couteau dans les dents et ne jamais rien lâcher.
Une arrivée par 35 - 40nds sous spi dans la baie de Salvador
Les magnifiques surfs à 18nds sous spi une nuit de pleine lune sur une houle longue et portante
Un
départ de Transat à La Rochelle avec sur un bateau accompagnateur les
40 salariés de ma société Cartoffset et j'ai compris dans leurs regards
la puissance de l'émotion et la passion que pouvait susciter nos
embarcations
Quels sont tes projets ?
Après avoir pris la décision de conserver mon bateau au retour du Brésil, je m'engage en 2012 sur 3 courses d'avant saison et les Sables Les Açores. Le nouveau parcours de la transat me tente pour 2013.
.